Lone Pine Koala Sanctuary

Lundi 30 janvier 2012

Avant de quitter Brisbane, Thierry et moi souhaitons visiter le Lone Pine Koala Sanctuary. Nous nous rendons à Adelaïde Street pour attraper un bus. Malheureusement, la rue est littéralement envahie par ces satanés véhicules et les arrêts s’enchaînent tous les trois mètres. Nous passons donc un bon moment à chercher le nôtre. Avec « 40 Adelaïde Street » pour toute information, nous supposons que l’arrêt se trouve devant le numéro 40 de la rue. Eh bien non ! Ce serait bien trop simple. Il s’agit en réalité du numéro de l’arrêt lui-même, chose que nous ne réalisons qu’au bout d’une demi-heure à pester sur notre bus fantôme. Mais nous sommes chanceux, le prochain bus n’est que dans cinquante minutes. Cela nous change des deux heures qu’il fallait attendre à Taree… Non, décidément, les bus australiens, ce n’est vraiment pas pour nous.

Vers 14h, nous sommes enfin en route et à 14h30, nous voilà devant le guichet à payer nos billets d’entrée une petite fortune. Une fois le petit bout de papier en main, je file comme une flèche à travers le parc. Nous sommes en retard pour voir un employé nourrir les ornithorynques ! Et nous aurons tout loupé. Un peu déçue, je me colle à la vitre et observe ces petites créatures si étranges et fascinantes. Je suis vraiment folle de ces petites bêtes.

Au bout d’un moment, Thierry, n’y tenant plus, finit par me traîner par la manche. Ça suffit avec les ornithorynques, ici, c’est le parc des koalas. Et en effet, il y en a partout. Un enclos pour les mères avec leurs bébés, un pour les koalas « à la retraite », je ne sais combien d’autres encore. On peut même câliner l’une de ces peluches vivantes moyennant finance. Nous nous laissons tenter et ne le regrettons pas ! L’un après l’autre, nous nous plaçons où on nous l’indique, positionnons nos mains tandis que la soigneuse place le délicat animal dans nos bras. Je fonds complètement lorsque Otto (c’est son nom) s’agrippe à mes épaules. Le tenant fermement d’une main, je caresse sa douce fourrure de l’autre, un sourire jusqu’aux oreilles. J’ai quatre ans et je suis aux anges. Puis, à regret, je me sépare d’Otto et poursuis la visite.

Un peu plus loin, nous sommes attirés par un attroupement de curieux. C’est l’heure de nourrir les perroquets qui s’ébattent en liberté dans le parc. Rapidement, des centaines d’oiseaux se mettent à voler autour de nous. Ils se posent sur nos épaules, nos têtes. Le bruit est assourdissant mais nous passons un moment assez fou au milieu de ses milliers de froissements de plumes.

Un peu plus tard, devant l’enclos des wombats, j’ai un pincement au cœur. L’un d’eux, réveillé (petit miracle !), fait les cent pas devant le mur de taule ondulé qui le sépare du monde extérieur. Je le trouve un peu à l’étroit. Soudain un peu moins enthousiaste, je salue les kangourous, jette un œil aux diables de Tasmanie, entame une conversation passionnante avec des perroquets… Le temps passe finalement assez vite et nous allons bientôt devoir aller attraper notre bus (manquerait plus qu’il file sans nous celui-là !) Après un rapide (re)tour auprès des ornithorynques, nous nous dirigeons vers la sortie.

Ce n’est pas tout ça, mais nous avons à faire ! Après demain nous quittons Brisbane et entamons un périple de 5300km en moins de quinze jours, rien que ça.

Pour voir le reste de mes photos, c’est par ici.

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Catherine Derieux

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