Samedi 17 juillet 2010 :
Aujourd’hui était un jour particulier. J’avais une mission vitale à remplir : sauver mes pauvres-petits-petons-chéris d’une longue et lente agonie susceptible de ruiner mon séjour… En bref, je suis allée acheter des chaussures. En effet, depuis mon arrivée sur le sol nippon, je déambulais gaîment, tongs au vent. Puis, après quelques jours, nettement moins joyeusement, je passais aux nues-pieds à lanières, ne supportant déjà plus les premières. Notre arrivée à Kyoto et la longue marche jusqu’à l’auberge ont fini d’achever mes pauvres-petits-petons-chéris et c’est donc plus que décidée que je lançais un assaut sur l’un des centres commerciaux de Kyoto afin de trouver ma cure. Et le remède, le voici :
Pied gauche et pied droit ont encore quelques séquelles de leurs précédentes batailles, mais leurs nouvelles montures les ravissent. Elles sont dociles et aimantes, en plus d’avoir du style !
Pour notre deuxième jour à Kyoto, Marion-San et moi-même nous sommes offert notre premier restaurant. Plus que lassées des conbinis et de leurs plats préparés, nous avons donc dégusté de succulents okonomiyakis !
Puis nous nous sommes rendues au Fushimi Inari, un sanctuaire shinto dédié au kami des céréales, doté de l’apparence d’un renard. Le lieu est notamment connu pour ses milliers de torii formant un chemin sur la colline. Armées de notre courage et de nos appareils photos, Marion-san et moi avons commencé notre ascension. Malgré l’ombrage salvateur que nous offraient les nombreux portails traditionnels, la chaleur restait tenace et pesante, l’humidité ambiante n’arrangeant rien. Mais nous nous serions accommodées de la touffeur de l’air si les moustiques n’étaient pas venus s’en mêler. Attaquées en traître, nous avons sacrifié la crème solaire au profit du répulsif, mais trop tard ! Nos jambes portent les nombreux stigmates de l’assaut de ces infâmes créatures…
Au temple, je me suis offert une amulette, certes un peu chère, mais vraiment belle et sensée me maintenir bonne santé… Et ça, ça n’a pas de prix ! Au retour, nous nous sommes extasiées devant les maneki neko tous plus mutins les uns que les autres que les échoppes offraient à notre regard. J’ai même pu dénicher de petits bonbons à leur effigie !
Enfin, avec ma comparse, nous avons craqué chez Lipton pour deux énormes glaces à la mode nippone : une green tea parfait pour elle, une peach tea parfait pour moi. Au menu, différentes couches, alternant entre pêches roses et jaunes, glace à la pêche, thé gélifié, chantilly et gâteau émietté. Vous trouvez cela peu diététique ? Vous n’avez pas vu la choppe de bière remplie de glace et autres douceurs façon Gargantua (de la taille d’un sceau !), ni les coupes surmontées d’énormes parts de gâteaux crémeux…
Prochaine escale :
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