Day 46 : Le mont Takao

Jeudi 26 août 2010 :

Aujourd’hui, nous quittons Tokyo pour la journée. Nous prenons le train à Shinjuku en direction du mont Takao, une petite montagne verdoyante et sacrée.

Une fois sur place, nous commençons l’ascension par les « chair-lifts », des sièges suspendus qui nous ont offert quelques frayeurs. Si un filet est tendu à moins de deux mètres sous nos pieds, nous ne sommes tout de même pas très rassurées car ces bancs suspendus dans le vide ne sont équipés d’aucune barrière ni d’aucune ceinture de sécurité… Nous voyons le vide sous nos pieds et la cime d’immenses arbres sur le côté. Lorsque nous apercevons la pente assez vertigineuse vers laquelle nous nous dirigeons, nous nous cramponnons à notre siège et oublions tout espoir de prendre des photos. C’est avec un certain soulagement que nous retrouvons la terre ferme, prête à atteindre le sommet sur nos deux jambes !

Nous devons pour cela gravir un peu plus de deux kilomètres, profitant malgré tout des aires de repos pour quelques pauses à l’ombre. Sur le chemin, nous visitons le temple de la montagne où résonnent le gong et le chant des moines. Après plusieurs escaliers et encore une bonne dose d’efforts, nous atteignons le sommet du Takao-San, à six cents mètres d’altitude, avec la vue pour récompense.

Vient alors l’heure de la descente. Marion-San choisit le chemin de randonnée numéro 6, « cool, à l’ombre des hêtres et des érables, avec une chute d’eau ! » Je lui fais donc confiance et la suis. Nous croisons beaucoup moins de monde que lors de notre ascension, et pour cause : le trajet est loin d’être aisé ! Nous commençons par de nombreux escaliers plus ou moins vertigineux mais aux marches inégales. Puis, nous longeons de profonds ravins, évitant les racines, ou bien pénétrons dans le lit d’un ruisseau, sautant de pierre en pierre…

On dérape à plusieurs reprises, le chemin étant par endroits assez boueux. Si le décor environnant est vraiment magnifique, j’ai assez peu l’occasion d’en profiter : concentrée, je dois bien regarder où je mets les pieds car là encore, il y a peu de barrières pour prévenir une mauvaise chute. Les courageux randonneurs que nous croisons nous saluent d’un « Konnichiwa ». Cette bonne humeur ambiante me donne du baume au cœur mais trois kilomètres et des poussières sur ce chemin escarpé, c’est un peu trop pour moi. C’est avec soulagement que j’arrive en bas de la montagne, pas mécontente de pouvoir me reposer un peu.

 

Prochaine escale :

Day 47 : Sayonara Shinjuku

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Catherine Derieux

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