Day 3 : Kamizake / Shinjuku

Mercredi 14 Juillet 2010 :

Petit topo linguistique : Kamikaze, mot d’origine japonaise signifiant « vent des dieux ». C’est ce à quoi nous avons eu droit ce matin. Après nous être couchées à 4h du matin avec le lever du jour, puis après avoir été réveillées dans la « nuit » par les sirènes de la police, c’est à 13h que Marion-San et moi-même nous sommes levées au doux son des annonces de tempête… en japonais bien sûr. Le ciel tokyoïte s’entrouvrait de voiles bleus et les nuages se précipitaient d’un bout à l’autre de l’horizon. Le vent balayait violemment la terrasse, si bien que nous sommes allées vérifier les alertes typhons sur internet.

En effet, Basyang balayait les Philippines, faisant ressentir ses effets jusque sur le territoire nippon. Heureusement, Tokyo n’était qu’en état d’« advisory » et non de « warning ». Nous avons donc pointé notre nez dehors et, voyant que les Japonais n’étaient pas plus affolés que cela, nous avons pu profiter d’une « brise » rafraîchissante pendant notre balade à Shinjuku.

L’objectif du jour était de repérer l’endroit où il nous faudra prendre le bus pour nous rendre à Kyoto demain. Nous avons donc décidé de marcher jusqu’à Shinjuku afin de découvrir de nouvelles perspectives. Après environ trente minutes, les enseignes lumineuses commencèrent à se multiplier, emplissant peu à peu le ciel nippon. Nous avons poursuivi notre route jusqu’à la Mode Gakuen Cocoon Tower pour pénétrer dans un quartier d’affaires, encerclées par les buildings. Devant le bâtiment où nous devrons effectuer notre check-in pour le bus direction Kyoto, la statue d’un chat malicieux nous a accueillies de son œil taquin.

Sur le chemin du retour, nous avons pu photographier à loisir les vives couleurs tokyoïtes dans la nuit tombante. Il était étrange de voir que, si les Japonais sont très sollicités par des employés de restaurants, salles de jeux et autres enseignes de Shinjuku, nous, simples gaijins, étions royalement ignorées… Était-ce l’appareil photo qui aurait dérangé dans les salles de Pachinko, la barrière de la langue ou bien tout simplement le fait que nous soyons étrangères ? Après tout, en voyant le comportement des autres touristes que nous avons croisés (ils sont bien plus nombreux à Shinjuku que dans les autres quartiers où nous nous sommes rendues pour le moment), cela ne me semble plus si surprenant : ceux-ci se contentent de prendre en photo les grandes artères de la ville, se risquant à peine à l’entrée des petites ruelles, pourtant fort sympathiques et gorgées de trésors…

 

Prochaine escale :

Day 4 : Akebonobashi

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Catherine Derieux

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