Day 10 : Shitennô-ji et quartier de Umeda

Mercredi 21 juillet 2010 :

Pour notre deuxième et dernier jour à Osaka, nous avons profité du fait de pouvoir confier gratuitement nos bagages à l’hôtel après le check out pour nous rendre au Shitennô-ji, situé à une vingtaine de minutes de marche, afin de profiter du vide-grenier organisé chaque mois autour du temple. C’était ainsi l’occasion de nous immerger dans la vie locale car aucun autre touriste ne semblait au rendez-vous. Sous un soleil de plomb, nous avons donc déambulé au milieu des stands pas toujours très typiques (qui entasse des jeans et des t-shirts Diesel dans son grenier ?). Nous étions un peu déçues car mes lectures sur cette brocante de quartier promettaient kokeshi, kimono et yukata, ainsi que bien d’autres merveilles. Au lieu de cela, nous avons eu droit à un bric-à-brac plutôt inintéressant.

Un peu assommées par la chaleur, nous nous sommes brièvement arrêtées dans un conbini sur le chemin du retour pour acheter des boissons fraîches : du thé vert pour Marion-San et un soda à la pêche pour moi, pas mauvais du tout !

Après avoir récupéré nos sacs, nombreux et lourds, nous nous sommes rendues à Nakatsu afin de repérer l’endroit où il nous faudrait prendre le bus dans la soirée pour rentrer à Tokyo. Nous espérions pouvoir déposer nos bagages dans des casiers sur place mais là, surprise : nous nous retrouvons sur un parking plutôt désert, rien à voir avec le minihall d’aéroport de la compagnie de bus à Shinjuku ! Nous rebroussons donc chemin jusqu’à la station de métro où nous déboursons 300 yens afin de nous délester des kilos superflus de nos sacs.

Cette marche nous a bien ouvert l’appétit et nous nous laissons tenter par « Vie de France », une des boutiques de la chaîne que nous avions déjà repérée et où l’on vend des croissants, des pains aux raisins et autres pâtisseries aux noms bien de chez nous… Je craque pour un petit croque-monsieur qui, même froid, parvient à émoustiller mes papilles. Le mille crêpes (prononcé « miru-kureppu ») s’est en revanche avéré plus décevant, les couches de crème faisant presque totalement disparaître la pâte. Ma comparse, quant à elle, a pu goûter à une brioche « Cheese and honey ». Loin du cheesecake espéré, c’est à du kiri sucré qu’elle a eu droit !

Après cet intermède sucré mais pas si frenchy, nous avons lancé l’assaut sur le building voisin où se succédaient les étages de magasins de vêtements, de goodies et d’électroniques. Pas moins de sept rayons d’écouteurs, il y a de quoi en perdre ses kanji… Puis fidèles à notre petit guide d’Osaka, nous sommes parties à la recherche de « la ville souterraine », les kilomètres de galeries concentrant… (oui encore) de nombreuses boutiques. Au final, nous avons été franchement déçues. Nous nous attendions à un centre commercial branché, animé, quelque chose qui sorte de l’ordinaire pour être ainsi chaleureusement recommandé dans notre guide. Pourtant, rien de bien folichon : des boutiques à la mode vieillotte, de nombreux restaurants fort semblables à ce que nous avions pu voir à Kyoto, des couloirs assez vides. Seul Kiddy Land a su insuffler un peu d’excitation dans le regard de Marion-San.

Nous nous sommes rapidement ennuyées, ne sachant comment passer le temps jusqu’à l’heure de prendre le bus. Nous étions un peu coincées entre les heures restant à tuer et la crainte de ne pas avoir assez de temps pour nous rendre dans un autre quartier plus intéressant avant notre départ… Nous avons malgré tout fini la journée sur une note positive : un délicieux okonomiyaki pour le dîner, spécialité de la ville servie sur une plaque chauffante intégrée à la table.

De retour sur notre parking, nous nous trouvons face à des employés qui ne parlent pas anglais, à des personnes qui s’agitent en tous sens, bref, à un certain chaos. Nous parvenons malgré tout à grimper dans le bon bus, à caler nos jambes et nos sacs dans l’espace étroit puis à nous endormir enfin.

 

Prochaine escale :

Day 11 / Day 12 : Shibuya

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Catherine Derieux

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