Internet et autres péripéties

Vendredi 21 octobre

Après un bon petit déjeuner à base de céréales et de tartines beurre de cacahuète / confiture de fraise (mélange très anglo-saxon que je vais éviter de prendre tous les matins si je ne veux pas devenir obèse), nous filons au McDo du coin dans l’espoir d’y trouver une connexion internet potable. C’est un échec cuisant. Nous tentons ensuite de nous connecter directement sur les ordinateurs de l’auberge. C’est un peu moins pire. Nous parvenons (non sans mal) à effectuer notre demande de TFN (Taxe File Number, sésame indispensable si l’on veut payer un pourcentage raisonnable de taxes une fois que l’on a dégoté un emploi) et à activer notre nouveau téléphone. En revanche, nous migrons dans un cybercafé pour commencer notre recherche de colocation. Enfin une connexion décente ! Un vrai bonheur (voyez à quoi nous en sommes réduits). En une heure de recherches, nous trouvons une annonce qui paraît vraiment intéressante : loyer parfaitement dans nos prix, belles photos, apparemment pas trop loin du centre… Je m’arme de courage et de mon téléphone. La chambre est toujours disponible, on nous propose de venir la voir dans une heure !

Petite recherche sur Google Maps et nous nous envolons en direction de Newtown, assez excités par cette première visite. Près de la station de métro, il semble y avoir de l’animation, des pubs, des commerces. Nous marchons un peu et pénétrons dans une zone plus calme et résidentielle. Je suis séduite par les petites maisons au charme désuet, par la végétation luxuriante, par les superbes pelouses d’un parc à proximité. Nous croisons un magnifique chat roux qui nous jette un regard que je juge encourageant. Un bon présage, me dis-je.

Nous arrivons enfin à l’adresse indiquée par Marco, le propriétaire. Cela fait une petite trotte depuis le métro mais il semble y avoir pas mal de bus qui passent juste à côté. Nous pénétrons dans une petite cour propre et accueillante. Plusieurs personnes sont déjà là. On nous fait entrer, nous laisse visiter. Mauvaise surprise, aucun meuble… Ce qui ne correspond pas aux photos que nous avons vues sur internet. Nous visitons une première chambre au rez-de-chaussée et nous sommes déjà séduits. Murs blancs, grands rangements, moquette moelleuse. Au premier étage, nous découvrons un immense living room avec cuisine ouverte, baies vitrées, parquet rutilant. Nous pestons : c’est magnifique ! Pourquoi faut-il que ce ne soit pas meublé ? Nous poursuivons tout de même la visite, histoire de. Au premier étage, deux chambres et une très belle salle de bain. Au dernier étage, la chambre de nos rêves : spacieuse, élégamment agencée, avec une très belle vue depuis le balcon.

Lorsque Marco nous demande nos impressions, nous lui expliquons que c’est un très bel endroit mais que nous recherchons quelque chose de meublé. « It will be! I’ll bring the beds, the fridge and the washing machine on Monday ». Alors là, ça change tout ! Nous voilà de nouveau dans la course. Marco pense prendre la chambre du bas, un couple d’Asiatiques a déjà mis une option sur une des chambres du deuxième étage et, à notre grand regret, la sublime chambre du troisième est déjà prise également. Il reste donc pour nous une petite chambre au deuxième. Nous hésitons un peu, ayant eu un vrai coup de cœur au troisième… Mais après tout, nous ne sommes à Sydney que pour deux mois et demi, la maison est immense, entièrement neuve, dans un quartier sympathique et près du centre. Alors BANCO ! La chambre est à nous, nous emménageons mardi prochain !

Sur le chemin du retour, je suis toute excitée, ravie d’avoir si rapidement trouvé un toit dans un lieu si plein de charme. Thierry, quant à lui, semble un peu sonné par le train où vont les choses. Mais de retour à l’auberge, face aux habitants peu civilisés et au lavabo tellement minuscule qu’un geste aussi simple que se laver les dents devient un parcours du combattant, l’enthousiasme le gagne lui aussi. Nous sommes à Sydney depuis trois jours à peine et nos aventures démarrent sur les chapeaux de roues ! La vie en Australie s’annonce plus que prometteuse. Prochaine étape : trouver un petit boulot. Mais là, nous sommes un peu moins pressés…

 

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Catherine Derieux

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