Sydney Opera House

Jeudi 20 octobre

Pour notre première (vraie) journée à Sydney (la veille, nous nous sommes lamentablement crashés sur le lit… Vive le jetlag), nous avons quelques missions à remplir. En effet, on ne commence pas une nouvelle vie (même relativement temporaire) dans un nouveau pays sans quelques démarches. Nous commençons par partir à la recherche d’une banque dans le quartier. Nous tombons sur une agence Nab. Nous poussons la porte vitrée et nous dirigeons vers le guichet d’accueil. Une jolie jeune femme, piercing de nez et ongles multicolores, nous invite à nous asseoir. Ouvrir un compte en banque en Australie ? Rien de plus simple. Il suffit de présenter son passeport, d’apposer une petite signature sur un papier et voilà. Merveille des merveilles, c’est totalement gratuit ! Et le bonus amusant, on nous propose même de choisir la couleur de la carte bancaire : « Black for mister ? » Puis se tournant vers moi : « Pink for you ? » Heu… Non, non, noir, merci.

Étape suivante : le téléphone. Plutôt que de nous compliquer la vie avec un forfait, nous optons pour une carte prépayée. J’ai eu beau faire liste sur liste avant mon départ pour être sûre de ne rien oublier, j’ai quand même réussi à passer à côté de quelque chose de capital : faire débloquer mon portable ! Me voilà donc obligée de débourser 29$A pour un Samsung premier prix. Il suffira par la suite de se rendre sur le site internet de l’opérateur (Lycamobile en ce qui me concerne), de s’enregistrer avec son numéro de passeport et de commencer à téléphoner !

Considérant que nous avons accompli nos missions pour la journée, nous en profitons pour explorer un peu le quartier autour de notre auberge (Kings Cross et Potts Point) puis nous nous arrêtons pour déjeuner chez Harumi, un restaurant japonais plein de charme sur Darlinghurst. J’opte pour une formule bento : pour 20$A, mon menu magnifiquement présenté comporte une soupe miso, du riz, une salade, du saumon teriyaki, quelques tempuras, quatre sashimis et trois sushis. Autant dire que je n’ai pas réussi à tout finir mais que je me suis régalée. Thierry, quant à lui, a choisi le chicken-don et semble plus que satisfait de son repas.

Nous décidons ensuite de nous rendre au fameux Opera House de Sydney pour l’après-midi, histoire de bien réaliser où nous sommes. Nous attrapons le métro à Kings Cross, direction Circular Quay. À peine sortis de la rame, nous apercevons non seulement le magnifique opéra mais également le célèbre Harbour Bridge. Le temps de quelques clichés et nous filons sur les quais. Le ciel est limpide et le soleil nous réchauffe agréablement la peau. Prudente, je dégaine lunettes noires et crème solaire. Je ris devant les mouettes qui quémandent un peu de nourriture auprès des passants, tels des chiens affamés. Il n’y a pas à dire, nous sommes totalement charmés par les lieux : la promenade, l’eau bleue de la baie, la vue sur le pont, la silhouette si caractéristique de l’opéra.

C’est assez étrange d’ailleurs. J’ai toujours été persuadée que j’irai visiter certains endroits, voir certains monuments, comme le Taj Mahal. Mais, de façon plutôt inconsciente, je crois que j’ai toujours considéré que l’Opéra House resterait une jolie photo. Cela donne un aspect encore plus intense à cet instant.

Nous passons environ deux heures à photographier avec avidité les voiles blanches, à goûter au vent marin et à savourer l’instant, puis nous reprenons la promenade en sens inverse. Nous faisons une halte pour nous offrir des glaces à savourer sur un banc face à la baie. Le soleil décline et le vent se fait un peu plus mordant. Il est temps de rentrer, quelques bribes de nuages accrochées dans les cheveux…

Après cette journée quasi idyllique, la soirée est en revanche chargée d’agacement. La vie en auberge de jeunesse n’est pas toujours facile, surtout lorsqu’on essaie de dîner au milieu de personnes déjà à moitié ivres qui parlent fort et sans retenue, dans une cuisine rebutante (et je ne parle pas des WC), la plupart des résidents ne respectant pas les règles de vie commune. En plus de cela, nous payons assez cher une connexion internet quasi inutilisable, ce qui a tendance à nous agacer profondément tous les deux. C’est donc avec une certaine lassitude que nous retrouvons notre chambre, cube déprimant aux harmonies de couleurs plutôt écœurantes, et sombrons dans le sommeil.

Le reste de mes photos, c’est par ici !

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Catherine Derieux

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