Projetée dans une carte postale ensoleillée !

Dimanche 5 février 2012

Ce matin, à 7h35 tapantes, un minivan s’arrête devant notre auberge, nous embarque et file sur la route jusqu’à la marina. Sur place, nous nous glissons dans une pièce peuplée de tortues en peluche où l’on nous remet quelques billets blancs… Non, non, Thierry et moi ne nous sommes pas engagés dans un sordide trafic d’espèces menacées en pilou pilou, nous nous offrons tout simplement une petite croisière dans les îles ! Au programme, matinée détente sur Daydream Island, déjeuner au milieu des sirènes puis cap vers la très célèbre Whiteheaven Beach, l’une des dix plus belles plages du monde. Inutile de préciser que sur le ponton, juste avant l’embarquement, je ne suis déjà plus qu’une boule de nerfs surexcitée avec des crampes compulsives au niveau des zygomatiques.

Nous embarquons sur le Tusa V et profitons du soleil et de la brise marine pendant la traversée. Puis, arrivés sur Daydream Island, nous partons explorer les lieux. Encore une fois, le décor est celui d’une carte postale : cocotiers, eaux turquoise, ciel limpide. Il fait une telle chaleur que nous ne résistons pas longtemps à la fraîcheur de la piscine (mieux vaut éviter la plage car les méduses pullulent à cette époque de l’année). Nous nous séchons au soleil avant de partir à la recherche de la Lovers Cove.

Ce petit coin de paradis est bien dissimulé. Pour y accéder, nous devons traverser un bâtiment, monter deux étages en ascenseur, longer un couloir, descendre un escalier et suivre un chemin à travers la végétation. Nous débouchons sur une petite baie où ont été installés quelques transats à l’ombre des palmiers. On se croirait presque dans un film, ne manquent plus que les cocktails. Même les wallabies apprécient le cadre.

Pour le déjeuner, nous nous rendons au Mermaid Restaurant où la carte est alléchante mais malheureusement exempte de tout plat végétarien. Nous dégustons nos plats en admirant la vue sur la plage et les îles avoisinantes. J’ai presque l’impression que cette vie n’est pas la mienne…

À treize heures, nous remontons à bord du ferry pour rejoindre la Whiteheaven beach, cette plage au sable fin et clair, d’une douceur inégalée. L’équipage nous fournit de très saillantes combinaisons pour nous protéger des méduses. C’est donc bleue comme une schtroumpfette que je me jette à l’eau. Il y a bien moins de monde que ce à quoi je m’attendais, ce qui est une très agréable surprise. On peut donc profiter du lieu tout en ayant la nette sensation d’être privilégiés, de ne pas être de simples touristes parmi d’autres. Dans l’eau transparente, j’aperçois quelques méduses minuscules. Je m’éloigne, mais rien de bien alarmant.

Je grave quelques mots éphémères dans le sable, il est déjà temps de repartir. Alors que le bateau s’éloigne et prend le chemin du retour, de gros nuages gris s’amoncellent au-dessus de nos têtes. Il était temps de rentrer !

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Catherine Derieux

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