Des dingos, des kangourous, des koalas…

Lundi 28 novembre

Aujourd’hui, nous sommes bien décidés à nous rendre au Billabong Koala and Wildlife Park ! Plus prévoyant qu’hier, nous demandons les horaires des bus à la réception de notre auberge (pas étonnant que nous ayons attendu en vain la veille, il ne passe que toutes les deux heures !) et nous nous rendons à l’arrêt avec un peu d’avance. Alors qu’un bus sans numéro passe sans s’arrêter, c’est la panique ! Était-ce le nôtre ? Mince, on n’en sait strictement rien ! Mais si c’était le nôtre ?! Zut, le prochain est dans deux heures !!! Finalement, nous attendons anxieusement pendant quelques minutes et voyons le bus 335 approcher. Nous l’interpellons à grands gestes – hors de question de le laisser filer ! Nous indiquons notre destination au chauffeur (en fait, il n’y a pas d’arrêt à Billabong mais si on en fait la demande, on peut être déposé à proximité du parc) et nous payons nos billets.

Après une vingtaine de minutes de route, le bus s’arrête sur le bas-côté d’une large route. Nous descendons. Il faut traverser l’équivalent d’une nationale française… Pas très rassurant ! Heureusement, le trafic est assez irrégulier et le passage se révèle plus aisé qu’il n’y paraît au premier abord. Il faut ensuite longer une autre route au bout de laquelle on aperçoit deux immenses koalas et l’entrée du parc. Grâce à notre auberge, nous bénéficions de deux dollars de réduction à l’entrée (19,50$A tarif adulte) et nous achetons également un gobelet de céréales pour donner aux kangourous et aux wallabies.

Il est onze heures trente, nous filons en direction de l’enclot numéro quatorze pour voir les dingos. Un dresseur tient l’un des animaux en laisse afin que les visiteurs puissent le caresser et prendre quelques photos. L’animal est aussi doux et docile qu’un chien. La seule différence notable peut-être serait ses dents, longues et affûtées. Après avoir salué quelques émeus et perroquets, nous allons rendre visite aux wallabies. Sur une vaste pelouse, ceux-ci s’ébattent joyeusement, croquant allègrement les friandises que leur offrent les visiteurs.

Nous nous approchons d’une femelle accompagnée de son petit. Celui-ci tente de grimper dans la poche située sur son ventre mais, n’y parvenant pas, se contente d’attraper la mamelle qui s’y trouve et de téter avec avidité. Nous avisons ensuite un jeune kangourou à l’air sympathique que nous baptisons Joshua. Il semble ravi de bénéficier de notre attention, jetant des regards amicaux vers nous, léchant goulûment nos mains pleines de céréales, renversant la tête en arrière sous nos caresses… On retrouve ici une sorte de joie enfantine, un émerveillement de gamin à approcher d’aussi près des animaux si peu communs pour nous. On resterait des heures ainsi, la main tendue pour qu’ils viennent y manger, un sourire presque béat sur les lèvres.

Mais c’est maintenant à nous d’aller déjeuner ! Une pause bien méritée à l’abri des moustiques obstinés. Puis, à treize heures trente, nous nous rendons à l’enclos des koalas. C’est le moment « kawaii » de la journée. Un dresseur nous présente Danny, véritable ourse en peluche de deux ans à peine, petite, charmante, un regard incroyable. On ne peut que fondre devant ce minois. Chacun son tour, avec des yeux qui pétillent, on vient caresser le doux koala. Encore une fois, difficile de se détacher du petit animal tellement on souhaiterait le prendre dans ses bras et le cajoler toute la journée…

Après un dernier tour du parc, nous repartons attendre le bus au bord de la route. Il fait chaud, il fait beau et nous sommes enchantés de notre visite. Voilà, aujourd’hui, j’ai câliné un dingo, des kangourous et un koala. Rien que ça !

Photos by Thierry Tournié

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Catherine Derieux

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