Day 49 : Sayonara Akebonobashi

Dimanche 29 août 2010 :

Aujourd’hui, nous faisons d’une pierre deux coups : nous essayons de rattraper un peu de sommeil réparateur et nous disons adieu dans les formes à nos chers futons. En bref, nous faisons la grasse matinée. Puis nous nous rendons tranquillement jusqu’à Yotsuya Sanchome pour un brunch à la pâtisserie Antendo. Mon plateau se compose d’un petit pain à la pomme de terre et à la crème épicée, d’une petite pizza, d’un croque-monsieur et d’un « Coconut Pineapple Milk ». Après nous être bien rempli la panse, il est temps de retourner à notre appartement pour le check out.

Un employé de Sakura House arrive bientôt, presque sautillant. Il jette un coup d’œil rapide dans la chambre avant de nous rendre l’argent de notre caution. Les choses vont vite, très vite, et se passent bien plus simplement que ce à quoi nous nous attendions. En dix minutes à peine, l’affaire est bouclée, l’homme nous sert la main et repart de son pas fringuant.

Vers 16h20, Marion-San se saisit de la valise, quant à moi j’attrape le gros sac de voyage et nous nous mettons en route pour notre hôtel situé à Ueno. Le cœur un peu gros, nous quittons notre « chez nous »… Privées de nos clés, nous ne sommes plus que des « invitées » désormais. En transit.

Les bagages sont vraiment lourds, il fait chaud, nous sommes fatiguées… et le sac de voyage n’est absolument pas pratique. Je dois batailler et m’épuise rapidement, devant m’arrêter tous les cinquante mètres en moyenne. Comme à notre arrivée au Japon, personne ne nous aide. Dans les escalators, un jeune Japonais m’observe avec un sourire en coin que j’aimerais bien lui arracher du visage… Finalement, épuisées, trempées de sueurs, nous atteignons l’hôtel. Ce trajet infernal nous aura pris plus de deux heures ! Et ce n’est pas fini… Il nous faut en effet retourner à Akebonobashi pour chercher nos sacs à dos ainsi que la petite valise qui nous accompagnera dans la cabine de l’avion. Mais cette fois-ci, le voyage est plus rapide et facile, malgré la fatigue.

Il est déjà presque 21h… À peine le temps de se passer une lingette rafraîchissante sur le corps et nous voilà reparties. Nous avons rendez-vous devant le Marui qui fait face à la gare d’Ueno. Je suis assez excitée et enthousiaste car ce soir, nous rencontrons Niwatori et sa chérie Sakura, et j’ai un très bon pressentiment. Les lecteurs assidus auront sans doute repéré les commentaires récurrents de ce blogueur français amoureux d’une douce Japonaise. Les plus curieux auront peut-être même jeté un œil à ses écrits

On se reconnaît de loin et on se salue comme si on se connaissait depuis toujours ou presque… Autour d’une bière et de tempuras vers Ameyoko Market, on parle de nos « vraies » vies, de ce qu’on aime au Japon ou au contraire de ce qui nous énerve, de nos expériences… Nous traînons ensuite Niwatori dans une cabine de purikura pour immortaliser la soirée. Impossible d’y couper : contre trois filles, il ne peut pas lutter !

Enfin, nous finissons la soirée à une borne de jeu de tir où Marion-San finira seule survivante, dégommant monstres en tous genres, des gouttes de sueur perlant sur sa nuque, sous nos regards mi-amusés mi-impressionnés. Puis vient l’heure de se dire au revoir, on espère à bientôt. Comme je m’y attendais, notre dernière soirée à Tokyo a été plus que sympathique et je suis à la fois réjouie et émue en pensant aux personnes adorables qui ont croisé mon chemin au cours de ces 50 jours…

 

Prochaine escale :

Day 50 : Sayonara Tokyo…

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Catherine Derieux

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