Ça balance pas mal à Amber… ♫

Samedi 15 août 2009

Aujourd’hui, nous nous rendons au fort d’Amber qui offre une vue unique sur la chaîne des Aravellis. La montée jusqu’à la cour principale du fort se fait à dos d’éléphant. Perchées en haut d’un promontoire, nous attendons sagement que l’un d’eux s’approche. Chaque pachyderme est orné d’une sorte de banquette solidement attachée à son dos sur laquelle les touristes prennent place pour la balade. Nous sommes excitées comme deux enfants, balancées de droite à gauche par le mouvement nonchalant de notre « monture ». La pluie recommence à faire des siennes alors Maman-amusée dégaine le parapluie.

Après la visite du fort, légèrement humide, nous allons visiter une fabrique de bijoux, passons rapidement devant le palais des vents (qui n’est en réalité qu’un décor de théâtre derrière lequel venaient se dissimuler les dames de Jaipur pour assister aux fêtes de la ville sans être vues). Nous nous rendons ensuite au Jantar Mantar, un ancien observatoire astronomique où sont assemblés divers instruments de mesure colossaux et intrigants. Nous terminons la matinée au City Palace (où le Maharajah a toujours ses appartements).

Après la pause déjeuner, notre guide nous emmène visiter une fabrique de tapis où je m’essaye au tampon sur tissu. On me taquine gentiment : « Vous n’êtes pas mariée, n’est-ce pas ? Parce que vous ne tapez pas assez fort ! » On nous conduit ensuite dans une pièce spacieuse et claire où plusieurs employés commencent à dérouler une multitude de tapis à nos pieds… Nous ne savons plus comment nous dépatouiller et sommes obligées de répéter inlassablement que nous ne souhaitons rien acheter. Encore le même principe d’usine à touristes…

Nous retrouvons enfin Ranjeet-ji qui nous emmène faire le tour de la ville en voiture. Nous insistons auprès du guide pour nous promener à pied dans le bazar. Il est quelque peu retissant mais fini par céder. Enfin, l’Inde authentique ! Même si c’est avec un guide, même si ce n’est que vingt minutes, même si on ne nous laisse pas l’occasion de parler avec les gens… Nous en profitons pour acheter quelques-unes de ces bananes qui nous faisaient tellement envie. Puis on nous ramène à l’hôtel où nous profitons allègrement de la piscine.

Dans la soirée, nous allons écouter le musicien de l’hôtel, Aumprakash. Il me semble que le nom de son instrument est « ramantra ». Il est fabriqué à partir de noix de coco, de peau de chèvre, de crins de cheval, d’aluminium et de bambou. Aumprakash me montre comment tenir l’archer mais je suis terriblement mauvaise. C’est pire qu’avec un violon car l’instrument à seize cordes ! Le musicien m’explique gentiment qu’il faut un an pour apprendre à maîtriser le ramantra. Je retourne finalement à ma place, dans un fauteuil moelleux pour l’écouter jouer. Il entame alors « frère Jacques » en m’adressant un rapide clin d’œil.

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Catherine Derieux

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