Bundi, ses douceurs, ses singes…

Mardi 18 août 2009

Ce matin, Arun joue les guides touristiques. Partis à 8h30, nous enchaînons la visite du City Palace (60 roupies), d’un réservoir d’eau, de temples et nous terminons avec la maison où Kipling écrivit son célèbre roman, Kim. Si la visite du palais est agréable, je déconseille néanmoins de pousser l’ascension jusqu’au fort, encore plus haut dans la jungle. Les singes n’y sont pas toujours très accueillants : l’un d’eux, non content de m’avoir volé mon dupatta, m’a gratifié d’une vilaine griffure sur la cuisse qui n’a pas fini d’inquiéter mon infirmière de mère !

Nous nous promenons ensuite dans le bazar où Arun nous offre des colliers de fleurs, puis nous faisons quelques emplettes dans une pâtisserie. En fin de matinée, il rend visite à un ami. Pendant que les deux hommes discutent, Maman-gourmande et moi-même sirotons tranquillement un tchaï dans le magnifique jardin de notre hôte.

Après le déjeuner, Jiya, la sœur d’Arun, nous accorde gentiment un peu de son temps et nous orne les mains de henné. Elle ne parle que très peu anglais alors elle me sourit toujours avec beaucoup de chaleur lorsque je m’efforce de me faire comprendre en hindi. Elle est calme et patiente. J’ai l’impression qu’elle a une vie un peu triste, bien silencieuse parmi les visiteurs qui traversent quotidiennement l’hôtel de sa famille. Le père est mort il y a quelque temps déjà et c’est le frère aîné qui porte désormais la responsabilité de sa mère et de sa sœur. La douce Jiya semble se sentir bien seule par moments…

Mercredi 19 août 2009

Aujourd’hui, nous sommes levées avant même sept heures ! Nous quittons Bundi, fin de l’école buissonnière. Je remets à Jiya mon livre de contes bilingues français-hindi. Ce n’est pas de l’anglais, malheureusement, mais j’espère qu’il l’aidera un peu à s’évader et peut-être à communiquer plus facilement avec les visiteurs qu’elle sert docilement chaque jour… Nous nous quittons à regret, égrainant des « au revoir » aux airs d’adieux.

Sur la route, nous faisons halte à la forteresse de Chittorgarh (100 roupies). Je me sens épuisée et lassée des vieilles pierres. Je crois ne pas être la seule d’ailleurs… Ranjeet-ji ouvre de grands yeux surpris lorsqu’il nous voit déjà revenir à la voiture après une visite éclair.

Nous avalons les kilomètres jusqu’à Udaipur, la ville blanche, un havre de paix où nous resterons 3 nuits, de quoi nous ressourcer avant de reprendre la route, toujours plus vers l’Ouest.

Email this to someoneShare on FacebookShare on Google+Tweet about this on TwitterShare on LinkedInPin on Pinterest

About the Author

Catherine Derieux

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *